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4 Le Sanctuaire de Ste Jeanne d'Arc


              Circuit numérique
          Beaulieu les Fontaines
            9, rue Jeanne d'Arc
 
 
 
On peut  visiter le sanctuaire de Sainte Jeanne d’Arc et son cachot de préférence sur Rendez-vous.
S'adresser au café "Le Beau-Lieu", 6 Grand'Place à Beaulieu-les-Fontaines
ou en téléphonant au : 06 11 99 44 51, au 06 64 50 58 54 ou au 03 44 43 42 97

 
 
En résumé.

 
En septembre 1927, le Père Marie-Clément, père assomptionniste, qui avait créé au Canada en décembre 1914 la congrégation des Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc, souhaitait établir une filiale en France dans un lieu johannique,
Il demandât et obtint de Mgr Le Senne, évêque de Beauvais, l’autorisation d'installer à Beaulieu, 1ère étape de Jeanne vers Rouen, des Sœurs de sa congrégation.
 
On transforma donc l’ancienne salle militaire située dans la tour en chapelle destinée à la prière des Sœurs. 
 
Dans cette chapelle, entièrement dédiée à Ste Jeanne d’Arc, on peut y admirer une magnifique statue de Jeanne enchaînée, œuvre de Jules Déchin, un autel de style gothique, des reliquaires  et de très jolis vitraux.
 
De ce sanctuaire, on peut accéder au cachot en descendant quelques marches…
 
 
Poursuivre le circuit

La visite du Sanctuaire se poursuit par la visite du Cachot de Jeanne d'Arc (point n°5).



Si vous voulez en savoir plus…
 
 
Les sœurs canadiennes arrivèrent donc en 1928..
Acquis par l'Association civile Ste Jeanne d'Arc et St Michel à la famille Lesur, le château fut aménagé pour les loger. De grands travaux furent engagés et financés grâce à l'action du Père Marie-Clément par de multiples dons  provenant principalement  des Etats-Unis, du Canada et de France
Afin d'assurer un lieu de prière, une ancienne salle militaite fut transformée en sanctuaire. Les plans de ce  sanctuaire furent dessinés et signés dès janvier 1928 par l’architecte Maxime Roisin de Boulogne-sur-Seine, et la restauration débuta sous la responsabilité de l’architecte Picot.

La statue Jeanne d’Arc
 
      
 

Cette sculpture en marbre de Carrare ornant la chapelle Jeanne d’Arc est une commande de Mgr J.G. Murray, évêque de Portland (EUA) faite au statuaire Jules Déchin, de Paris.
Cette sculpture a été réalisée en 1928 dans la perspective des commémorations de son arrestation en 1430 puis de sa mort en 1431 dans un contexte fortement marqué par le souvenir de la guerre 1914-1918.
 
La sainte est représentée un peu plus grand que nature, un genou à terre et les poignets enchaînés. La tête et les yeux sont levés vers le ciel. Elle fait à Dieu le sacrifice de sa vie pour le salut de la France.
 
Deux anges l’entourent et, tenant d’une main une palme, la palme du martyre, la ceignent de l’autre d’une couronne de lauriers en or. Leur présence est annonciatrice de la mort puis de la sanctification de Jeanne.

Derrière elle, on peut voir le monogramme johannique d’où partent des rayons de gloire, encerclant la Sainte.
 
 
 L’autel
 
Exécuté par  A. Roche, sculpteur à Lyon
Marbre blanc, légèrement veiné de noir, incrusté de mosaïques
Offert également par Mgr Murray, évêque de Portland (EUA)
Sa structure est gothique rappelant époque de Jeanne d’Arc.
Il est élevé sur deux marches, les contre marches étant ornées de rondelles de mosaïque, portant des fleurs de lis d’or sur fond d’azur, forme du XVème siècle.
 
Le devant comporte 3 panneaux orné chacun d’un écu
Celui du centre : les armoiries de France : trois fleurs de lis d’or sur fond d’azur
A gauche l’écu de Ste Jeanne d Arc : d’azur, avec deux fleurs de lys d’or, et une épée la pointe en haut féruë en une couronne ( A remarquer l’épée marquée de cinq petites croix comme l’épée de Fierbois)
A droite l’écu de st Michel, concédé à l’abbaye du Mont St Michel par le roi Louis XI, d’argent aux 3 coquilles de sable, au chef d’azur, chargé de trois lis d or
Ces 3 écus rappelle que la le château de Beaulieu fut acquis en 1928 par l’association civile Ste Jeanne d arc et St Michel à la famille Lesur.
 
Ces écus sont séparés par des colonnettes en marbre polychrome aux chapiteaux de bronze doré.
 
De chaque coté de l’autel, des sculptures sur panneaux de chêne représentant des lis et des roses, œuvres des ateliers de Saint Luc de Noyon.
 
Le Tabernacle :
 
 Ouvrage de la maison Charles Favier de Lyon, il représente 2 tourelles à créneaux  et à meurtrières : il prend l’apparence d’une forteresse.
Inspiré d’un modèle se trouvant dans la cathédrale de Beauvais.
 
                      

       Au centre, sa porte massive en bronze doré porte au centre, sur fond d’émail rouge, un calice surmonté d’une Hostie rayonnante dans laquelle brille le Sacré-Cœur.
Entre les rayons, on y lit la devise des sœurs de Jeanne d’Arc :
« O Cor amoris victima »
 7 colombes sont groupées autour du calice.
 
Autour du calice : on lit la prière du Christ pour l’union :
« Ut sint unum »
et sur le pied les dernières paroles de Jeanne sur le bûcher : 
« Jhesus ! Jhesus !  Jhesus ! »     
                                                                                                            
N’oublions pas la dévotion toute particulière du père Marie-Clément Staub au Sacré-Cœur de Jésus.
           
 
            De chaque coté du tabernacle, montent des gradins qui supportent des chandeliers gothiques en bronze doré. Ils sont recouverts de mosaïques représentant des palmes entrelacées de couronnes, triomphe de Jeanne d’ Arc.
 
 
Les Reliquaires                           

A l’extrémité du retable qui soutient la statue, se dressent deux pinacles.
 Ils abritent deux reliquaires de style gothique, avec tourelles, couronnées de croix de Lorraine

Ces reliquaires renferment chacun dans un cristal de verre des reliques des martyrs et des vierges de France, rappelant la vie de Jeanne d’Arc vierge et martyre.
 
A droite, sur un fond de velours rouge, le reliquaire contient les reliques des Martyrs de France
            D’abord, les martyrs de Lyon, premiers apôtres de France :Saint Pothin, st Iréné et Ste    Blandine (de Lyon) offertes par M. le chanoine Messire de la Primatiale de Lyon.
            Ensuite une relique des martyrs de Paris, de Montmartre offerte par M. Desjardins
 
A gauche, sur fond de velours bleu azur, expose les reliques des Vierges de France :
            Ste Odile, patronne de l’Alsace, relique offerte par Mgr Ruch, évêque de Strasbourg
            Ste Marguerite-Marie, la grande apôtre du Sacré Cœur offerte par la T.R Mère Prieure de la                                                  Visitation de Paray le Monial
            Ste Bernadette Soubirous TR Mère générale des Sœurs de la Charité de sœurs de Nevers
            Ste Thérèse de l’Enfant Jésus de  Lisieux  TR Mère prieure du Carmel de Lisieux
 
Les Inscriptions
 
Cet  ensemble d’inscriptions réalisées par Raymond Moritz (1891-1950), neveu du Révérend Père Staub,  court tout le long des murs. Elles sont disposées dans des banderoles parcheminées, sur fond bleu pâle, ornées à chaque extrémité de lis blancs et de roses rouges.
               
Dans la frise du chœur on lit cette prière :
 « Meritis et precibus sanctae johannae propitius esto domine populo tuo »
(Par les mérites et les prières de sainte jeanne, soyez propice, seigneur, à votre peuple.
 
Au niveau des murs de la chapelle, les banderoles portent le nom des villes et des dates mémorables de la vie de sainte Jeanne :
 
        

à droite                                                                               à gauche

Au fond du sanctuaire on lit la dédicace du sanctuaire :
« Gloriosae Joannae virgini arcensi »
A la très glorieuse vierge jeanne d’Arc.
 
Dans le cartouche de gauche est relatée la première inauguration du château et du sanctuaire le 29 septembre 1928 (le jour de la fête de Saint Michel) :
« Hoc castellum
Festo die S . Michaelis, Arch,
XXIX a Sept.
Anno MCMXXVIII
Peramanter instauratum est”
 
 
Dans le cartouche de droite la dédicace du sanctuaire le 25 mai 1930 :
« Die et anno seculari V,
A captivitate S. Joannae V. A.
XXV Maii, MCMXXX
Solemniter dedicatum est”
 
 
Les vitraux

                 

 
 Dans un encadrement bleu azur, ils portent 4 médaillons :
 
Le premier : armes de Jeanne d’arc, surmontée de sa bannière
Le second : colombe symbolique s’échappant du sein des flammes
Le troisième : un lis blanc portant l’inscription Jhesus Maria
Le dernier : la colombe aux ailes déployées « de par le roi du ciel »
 
On voit également des croix de lorraine traversées d’une couronne