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13 La Maison de Retraite

                 Circuit numérique
            Beaulieu les Fontaines
              9, rue de Noyon



Nous sommes maintenant devant la Maison de Retraite.
 

En Résumé
 
La maison de retraite date de 1879 et a été construite suite à un legs de M. N. Paul.
En examinant attentivement la façade, on peut retrouver la construction primitive : le bâtiment central  (comprenant la porte d’entrée et les deux fenêtres de chaque coté), la première extension de 1900 située à droite et la deuxième extension de 1930 à gauche d’un style un peu différent.
 
En 2005, il a été décidé de construire derrière dans les jardins de la maison de retraite un EHPAD conforme aux critères actuels.
 
L’ancienne construction, désormais obsolète, est vouée à disparaître.
 

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Le point n°14 se trouve de l'autre coté de la route


Mais si vous voulez en savoir plus..
 
1869 : Le legs de Nicolas PAUL
 
Jean Pierre Nicolas PAUL naquit à Beaulieu-les-Fontaines le 17 brumaire an VIII  (8 novembre 1799). Devenu notaire, il s’établit à Ressons-sur-Matz. Veuf en premières noces d’Emilie Octavie Lescardé, il épouse à Beaulieu le 9 juin 1862 Marguerite Elise Fauqueux. Mais malgré ses deux mariages, il meurt sans descendance le 4 juillet 1869 à Compiègne, au 14 rue de Paris,
Il est inhumé au cimetière de Beaulieu-les-Fontaines dans une chapelle funéraire.
 
Laissant une fortune évaluée à plus de 200 000 francs-or, dans son testament en date du 19 avril 1869, il lègue « pour créer et fonder à perpétuité à Beaulieu les Fontaines la maison et le terrain que j’y possède dont la plus grande partie m’appartient comme héritier de mes père et mère (…) pour fonder un établissement de charité ou maison hospitalière pour y recevoir les vieillards pauvres malades ou infirmes des deux sexes de la commune de Beaulieu les Fontaines et chacune des autres communes du canton de Lassigny ».
 
Le 10 octobre 1871, le Conseil Municipal présidé par son maire Ferdinand Haniet accepte le legs, legs qui fut ensuite validé définitivement par un décret présidentiel (à l’époque le général Mac Mahon) en date du 22 janvier 1875.
 
Et c’est en 1879, soit 10 ans après la mort de Nicolas Paul que s’ouvrit l’établissement.
Le premier règlement intérieur date du 20 juin 1879.
 
 
1879 : L’Hospice
 
A l’ouverture, et selon le souhait de Nicolas Paul « …émettant le vœu que cet établissement soit dirigé par des sœurs du même ordre que celui des religieuses attachées aux Hôtels-Dieu ou hôpitaux », la maison, qui à l’époque ne comprenait que la partie centrale de l’édifice, fut gérée  par les sœurs de la divine Providence de Ribeauvillé.
 Dès 1879, deux religieuses alsaciennes dont la sœur Supérieure, sœur Félicité Schmitt, accueillait 4 pensionnaires.

     

                                                                                                                      Recensement Beaulieu 1881
 
Il faut se rappeler que ces sœurs alsaciennes à l’époque étaient de nationalité allemande.
Rapidement le nombre de pensionnaire augmentait (10 en 1886, 12 en 1891).
 
 
 
 
 
Un 1900 eut lieu un premier agrandissement (coté nord, vers la place) édifié sur pilotis au dessus du ru.


 
Sur cette carte postale, on voit nettement au premier plan la partie ajoutée au bâtiment initial

 
 3 puis 5 religieuses s’occupaient de 26 personnes tandis que Sœur Madeleine Kuentz prit la succession de Sœur Schmitt
Durant la guerre 1914-1918, l’hospice fut réquisitionné par les allemands qui en firent un hôpital militaire allemand.
Fin 1918, les sœurs partirent. De plus les bâtiments avaient besoin de réparations et ce n’est qu’en septembre 1928, que d’autres sœurs, les sœurs canadiennes de la congrégation de Ste Jeanne d’ Arc qui s’étaient installées au château vinrent s’occuper des pensionnaires.
En 1930, une construction plus importante, à deux étages, fut ajoutée coté sud. Elle s’ouvrait coté jardin d’un promenoir au premier étage.


 
En 1941, le promenoir fut couvert  pour se transformer en salle à manger.
 

 
1943 : La Maison de Retraite
 
L’établissement qui était à l’origine de caractère communal devint un établissement public par décret en date du 17 avril 1943, avec nomination d’un directeur.
Après le départ des sœurs canadiennes, toujours pour répondre au vœu du fondateur, ce sont les sœurs Dominicaines des Campagnes qui assurèrent le fonctionnement du 1er janvier 1948 au 15 mai 1955.
Elles furent ensuite remplacées par du personnel civil.
En 1959, dans l’enceinte de la Maison de retraite fut construite la maison du Directeur.
En 1966, un gros effort fut fait avec transformation des trois dortoirs en chambres par des cloisons et aménagement du jardin.
Il faudra attendre 1975 pour que la notion d’hospice disparaisse officiellement et avec lui l’image dégradante du mouroir. La loi du 30 juin 1975 donnait un délai de dix années aux pouvoirs publics pour assurer la transformation des hospices en maison de retraite médicalisée ou non.
C’est ainsi que, par arrêté du Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale en date du 5 juillet 1983, l’hospice est officiellement transformé en Maison de Retraite Publique avec une capacité de 58 lits dont 26 en cure médicale.
L’administration de l’établissement est confiée à un Conseil d’Administration présidé par le maire de la commune, à l’époque Mr Hermès Raevens, le directeur M Pinnabiaux assurant l’exécution des décisions du CA
 
2001-2005 : L’EHPAD
 
En 2001, devant l’évolution des idées et le manque criant de moyens fait resurgir la vieille image de l’hospice et avec lui le mauvais traitement des personnes âgées, on assiste à une transformation des maisons de retraite médicalisées qui deviennent progressivement des Ehpad, (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) assurant l'accueil des personnes âgées de plus de 60 ans en situation de perte d'autonomie physique et/ou psychique et qui ne peuvent plus être maintenues à domicile.
Au-delà du nom, c'est leur statut qui change, l'établissement s'engageant sur de nombreux critères qualité (chambre individuelle ou en couple, aide à la vie quotidienne (lever, coucher, toilette, repas ...), soins médicaux personnalisés, des services tels que la restauration, la blanchisserie, les animations...) insistant sur  l'individualisation de la prise en charge.
 
Pour ce faire, et compte tenu des trop nombreux travaux de restauration qui s’avéraient indispensables, il fut décidé en 2003 de construire une nouvelle structure sur le terrain jouxtant la maison de retraite et faisant partie du legs de Mr Paul.
Un arrêté du 1 er juillet 2005 confirmait l’extension de la capacité de la structure passant de 59 lits à 67 lits, supprimant la cure médicale, mais créant une unité Alzheimer
Les travaux commencèrent début 2004. Mais seule, la maison du directeur fut détruite. Le 27 juin 2005 le déménagement eut lieu, laissant les anciens bâtiments vides.

           

L’inauguration de l’établissement qui comporte 51 chambres simples dont 12 dans une unité Alzheimer, 8 chambres doubles, 1 salle d'animation, ... eut lieu le jeudi 14 septembre 2006 en présence de M. Laurent Vérin directeur, Pierre Lagoutte maire
 
L’avenir :  la médicalisation hospitalière ?
 
          A la lumière de l’évolution des besoins présentés par les personnes âgées admises dans les          établissements d’hébergement, l’analyse des stratégies développées par ceux-ci pour mieux       répondre à ces besoins permet de dégager certaines constantes dessinant les contours de        modèles nouveaux, mais elle révèle surtout la permanence du modèle hospitalier et du concept      de médicalisation auquel il a donné naissance.
          Désormais Etablissement fait partie d’un des 3 GHT (Groupement Hospitalier du Territoire) de                         l’Oise et est rattaché au Centre Hospitalier Intercommunal Compiègne-Noyon (Compiègne) 
          dirigé Mme Brigitte DUVAL, directrice du Centre Hospitalier de Compiègne.


Conception et Réalisation D. Beyls en collaboration avec JF. Duranton et Y. Swenen
 

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