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Les Fontaines

Biauliu, Beaulieu, Beaulieu-en-Vermandois, Beaulieu-le-Comte...
C'est aux environs de 1835 que Beaulieu reçut son nom actuel, en rapport évidemment avec ses sources, ses fontaines et ses eaux.

La Fontaine Saint-Jean

 
                La fontaine Saint Jean, située à proximité de la rue du Parc Saint-Jean, est la plus importante source de Beaulieu-les-Fontaines.

                Début du XXème siècle, elle pouvait fournir près de 200 litres par minute.
Sa source sort d’une couche de lignite qui s’étend sous les terres de l’ancienne forêt de Bouvresse. Son eau avait réputation de santé publique du fait de sa contenance en fer, en iode et en sulfate de chaux.
               Actuellement, son débit est  moindre eu égard des travaux de défrichement et drainage des terres de Beaulieu-les-Fontaines. De plus, les réglements et obligations sanitaires font qu'elle n'est plus déclarée potable.

               C'est en 1834 qu'au niveau de la source fut aménagée une fontaine, qui fut dénommée Fontaine Cayeux, du nom de son propriétaire. En 1849, la municipalité décida de la couvrir d’une maçonnerie surmontée d’une pyramide quadrangulaire sous laquelle se trouve placée la statue de Saint Jean-Baptiste, patron de la commune. Elle reçut alors son nom moderne.
                 Elle fut restaurée en 1977.
 
 

La Fontaine Lematte

 
                Cette fontaine située en périphérie de Beaulieu est une résurgence d’eau souterraine. Un dôme de briques maçonné fut errigé pour la protéger du risque d’un éventuel comblement. L’eau de la fontaine est qualifiée de ferrugineuse du fait de la présence d’une importante quantité de composés ferriques. Cette propriété lui donne cette couleur rousse. D’un débit relativement constant, 15 000 litres sortent chaque jour de la fontaine et vont alimenter le petit ruisseau en contrebas.

                Edifiée en 1833, la fontaine Lematte porte le nom de famille du fermier qui racheta en juin 1791 les terres où s’érige toujours la fontaine. En 1773, il louait les terres restantes du Prieuré Ces terres lui furent vendues après la révolution lors de la vente des biens du Prieuré Notre-Dame de Beaulieu. La fontaine Lematte était utilisée pour la consommation des bellifontains. La modernisation et l’eau courante ont conduit à l’abandon progressif de la fontaine Lematte.

                 Elle fut restaurée en 2002 par un chantier Jeunes, puis en 2015.

La Fontaine Saint Pierre

                Déjà citée en 1833. Elle est toute proche de la fontaine Saint-Jean.
Elle fut redécouverte en 2015 à l'occasion des travaux de rénaturation du ru.

La Fontaine de la Grand Place

                Afin d'alimenter plus facilement les habitants, les eaux des 3 fontaines (fontaine Cayeux, Lematte et Saint-Pierre) furent captées pour être distribués dans tout le village.
                Située au centre du village, sur la grand place, ce n'était pas proprement dit une fontaine mais plutôt le principal point d’eau des bellifontains début du XXème siècle. Elle servait de point de rencontre des villageoises qui venaient se fournir en eau. Bien que ferrugineuse, cette eau était potable et même réservée à la consommation des habitants : il y était interdit d’y faire boire les animaux sous peine d’amende.
Actuellement la fontaine est reliée au réseau d’adduction d’eau.
Aux grandes occasions l’eau est remplacée par du vin

 Autres fontaines

 
Du fait du défrichement, de la mise en culture et du drainage des terres de Beaulieu, plusieurs  sources se sont taries et il n’en reste plus de traces, sauf dans la dénomination des lieux-dits.
 

La fontaine aux Alliés

Citée en 1604 (Arch. Aisne. H. 464), elle se situait à la limite de la commune, près du territoire de Margny.
Il faudrait peut-être voir en elle une fontaine aux halliers (Un hallier (mot d'origine germanique) est une zone dense en buissons), ce qui expliquerait sa situation

La Fontaine Mouret ou Murez

Citée en 1604 (Arch. Aisne H.464), c'était une modeste source drainée depuis fort longtemps.
Ne subsiste que son chemin, le Chemin Rural n°2, qui relie la ruelle Dubreuil à la Départementale 76 (route de Fretoy).
En 1793, ce chemin portait le nom de chemin du Buisson Coquelle (il joignait le Tour de Ville au chemin de Fretoy et se continuait sur Ecuvilly jusqu'au Quesnoy).
En 1832, on l'appelle chemin de la fontaine. Le cadastre actuel le nomme chemin de la fontaine Mouret.

La Fontaine des Aulnes.

Elle n’est plus qu’un lieu-dit. Située à 500 m au sud-est des Fonds Gamets. C’était le départ d’un petit ruisseau qui se jetait dans la Verse.
C’est à cet endroit que fut découvert un gisement mésolithique en 1908 par Edmond Pernel, aide conducteur de travaux au Canal du Nord. Ce gisement démontre  la présence humaine 7.500 ans avant J.C. sur le territoire de Beaulieu.

Les autres points d'eau

Le vivier des moines

Depuis longtemps disparu.
Cité en 1143 :  "le gué du vivier des moines audit Beaulieu" (Arch. Aisne. H.455). Tout abbaye ou prieuré se devait de posseder une vigne et un vivier. Il devait se situer entre les fontaines et le bois 
Derrière le prieuré, se trouvait un deuxième vivier, postérieur au premier. Il aurait alimenté un modeste moulin.

Le Riot

C'était un mince filet d'eau venant de la Bouvresse et se perdant dans le ruisseau de Beaulieu au lieu-dit rouissoir. 
Indiqué sur un plan de 1783, il a disparu lors de l'essartement du bois (moitié du XIXème siècle).

Le ruisseau de Beaulieu

Il prennait  naissance aux trois fontaines, traverse Beaulieu et Ecuvilly et se perd au lieu-dit les fosses. Il poursuivait autrefois son cours jusqu'au chemin de Fayt où il se joignait à la Mève.

L’Abreuvoir, rue du Prieuré

                L’Abreuvoir est un édifice de briques rouges construit au bord de la rue du Prieuré.Il est alimenté par le  ruisseau de Beaulieu
 
La période de construction de l’abreuvoir reste inconnue. Il fut construit probablement pour former une réserve d’eau permettant de remplir des tonneaux destinés aux animaux domestiques.
Peu à peu délaissé par les habitants, l’abreuvoir est resté à l’abandon depuis de nombreuses années. Une partie de l’édifice avait disparu et le morceau subsistant menaçait de disparaître à son tour il y a encore peu de temps.

La fosse Pierrot Gouve

C'est une simple excavation toujours noyée, sise à gauche du chemin d'Avricourt (actuelle D 154). 
Des Gouve vivaient à Beaulieu au XVIIIème siècle.

L'étang de Sailly

C'était un étang artificiel, créé dans l'ancienne forêt de Bouvresse. Il se trouvait entre Beaulieu et Ognolles, à gauche de la chaussée de Nesle, en bordure du chemin. (D 24)
Il mesurait autrefois 3 setiers 1/2. Cet étang datait du commencement du XVIIIème siècle. Il est cité dans les archives de Nesle antérieurement à 1740 :
"Il touchait d'une lisière au bois de Sailly, d'autre et d'un bout à la forêt de Beaulieu, ...et de l'autre bout à un petit étang de 3 mancaux"
En 1790, ces étangs étaient "en nature de prés". Ils sont devenus ultérieurement en "nature de bois".
Leur nom est évidemment un nompatronymique, en l'occurence le nom d'un propriétaire voisin.

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